Sur France 4 a été relaté un exemple criant de l’exception française à s’accrocher aux solutions du passé pour satisfaire à un système de promotion des intérêts particuliers, et aussi de la politique à court terme des pouvoirs publics par l’intermédiaire des taxes sur les énergies fossiles. Politiques incapables de faire ce saut en avant vers une autre société de peur d’y perdre et d’y faire perdre avant de prétendre pouvoir être réélus.
Simplement par absence de vision globale et, à la base, d’expérience dans la réalisation de projets concrets dans le monde réel où la prise de risques fait parti du quotidien pour pouvoir ainsi construire un avenir.
Et pendant ce temps, quelques têtes dures bretonnes continuent à s’employer pour décider de mettre en oeuvre les alternatives de l’hydrolien et de l’éolien pourtant utilisées sur les îles britanniques à quelques miles nautiques de là.
Et des efforts qui échouent une fois de plus alors qu’un amendement sur la loi énergétique devait permettre aux îles d’être en autarcie énergétique sans avoir à passer par EDF. Amendement qui vient d’être annulé au dernier jour sur proposition par un député. Et député qui vient d’être nommé à la tête d’une filiale d’EDF.
N’est-ce pas là extrêmement grave dans les conditions écologiques et politiques actuelles ? Allons nous laisser ces habitants se noyer dans des difficultés inutiles à l’île de Sein alors qu’ils témoignent de la montée des eaux et de l’urgence très palpable à agir ?
Face à cette impasse en Ecologie comme dans tous les autres domaines affectés par les formes diverses de politique et dont la nature profonde relève d’une dialectique bien française dans l’approche de la résolution des problèmes plus que dans la proposition de solutions, tous les citoyens n’ont pas envie de faire participer leurs familles à ce véritable suicide français y compris financier qui incombe à des générations de politiques, toujours incapables de s’entendre entre eux pour le bien commun et qui ont participé à nous mettre dans une situation extrêmement difficile.