Loi Travail: un contresens historique

L’enjeu secondaire du marché du travail

Depuis le XIXème siècle, lindustrie a permis de développer notre pays en apportant du confort, des moyens de transports, des infrastructures, des réseaux et procédés pour l’hygiène ou la conservation des éléments, … Soit résumé en un seul mot: de la modernité. Cette révolution industrielle a été marquée par de nouvelles formes d’organisation du travail et une rationalisation au moyen de systèmes d’optimisation de la fabrication et de la gestion des ressources humaines. Ce qui est communément désigné par les concepts de taylorisme et de marché du travail.

Et ceci dans le but initial de pallier à des comportements individualistes et artisanaux. Et c’est ainsi que l’industrie  a augmenté sa capacité de production, s’est développée et a fourni de plus en plus de travail, en attirant de nouvelles populations dans les villes. Ce fût l’exode rural.

Assurer une correspondance entre la demande et l’offre du travail devint alors l’enjeu primordial pour notre société à la fois pour développer le pays et aussi assurer la paix sociale en permettant à chacun d’assurer sa subsistance.

Depuis plusieurs décennies, le mouvement s’est inversé et notre pays s’est considérablement désindustrialisé. Et pour autant, assurer le bon fonctionnement du marché du travail est resté le principal enjeu dans une société très hiérarchisée à tous niveaux, constituant un système prépensé là-aussi sur le modèle du taylorisme.

C’est là l’erreur d’appréciation de nos politiques actuels, sans même parler de leur absence de vision, car à la base, l’objectif était d’industrialiser pour développer notre pays. Et c’est seulement l’organisation de notre société qui l’a simplifié en cet enjeu du marché du travail, de celui de se “trouver une situation”.

Aujourd’hui, quel est enjeu sous-jacent à cette fausse question : c’est juste de permettre aux politiques de se faire réélire quitte à endetter le pays pour plusieurs générations comme cela a été le cas en 2012 afin d’obtenir un peu de croissance.

Un système de société totalement inadapté

Car travailler, ou chercher du travail pour ensuite faire ce que l’on vous demande, ce n’est pas la même chose, il y a une nuance, et cette nuance, c’est l’exercice réel et profond de sa vraie liberté pour réaliser son projet de vie.

L’organisation est donc restée la même et de plus, l’enjeu qui anime les esprits reste ainsi celui du travail à tout prix. C’est là encore une erreur grossière de nos politiques et intellectuels de tous bords médiatiques dans un même mouvement d’abrutissement pour continuer à vouloir faire prospérer et développer un travail à la chaîne pour un XXIème siècle où la machine vient suppléer plus que jamais aux tâches rébarbatives.

Notre société hiérarchique limite par construction la capacité à penser par soi-même au strict nécessaire. Et cela dès l’école par son principe de soumission et d’atrophie de la créativité et de l’enthousiasme des enfants. Au bout d’une dizaine d’années passées les deux pieds accrochés à une chaise, écoutant heure après heure des professeurs se succéder les uns après les autres, il y a de quoi perdre sa véritable capacité à créer et penser par soi-même. Et d’être transformé en bon petit soldat du capitalisme, faisant bien son travail, sans trop poser de questions dérangeantes, et respectant bien ce qu’on lui demande. Et l’école a été et reste ce premier maillon de cette nécessité révolue de l’industrialisation, dont les principes se perpétuent tout aussi bien dans le secteur actuel des services.

La contradiction du changement technologique

Il y a pourtant une contradiction qui devrait n’échapper à personne et susciter l’interrogation. D’un côté, les français aspirent à un changement que les politiques font espérer en vain depuis 30 ou 40 ans sans jamais y parvenir. Et de l’autre, il y a une source inépuisable de changement difficile à suivre pour le grand public, et c’est l’exception technologique.

Qu’est-ce qui fait donc que la technologie avance trop vite pour la population tandis que les politiques restent sur place, soit plus exactement, régressent ?

Des politiques totalement à côté de la plaque

Pour le politique, c’est cette absence de compréhension du mouvement de la synthèse qui fait que les projets politiques se réduisent à un « simple re-paramétrage de l’existant ».

Cet argument est repris par une candidate à l’élection présidentielle tandis qu’elle juge être la seule à proposer autre chose face aux membres de sa classe politique. C’est ainsi qu’une idée pour marquer sa différence consiste à introduire de la démocratie participative dans la proposition de nouvelles lois. C’est-à-dire déroger au principe de démocratie représentative pour permettre qu’une pétition à 500 000 voix puisse donner lieu à une étude par l’assemblée législative. Cette soi-disant idée au sein d’une réforme “systémique” est, en termes de conception, “une verrue”, un simple rafistolage …

Bref, avec des politiques analphabètes et mal-entendants face aux écrits et paroles des français, il n’y a juste aucun espoir d’attendre un changement de leur part pour notre société, et encore moins de faciliter les initiatives susceptibles de remettre en cause leur « légitimité ». Ils demeurent érigés en une véritable caste pratiquant l’adoubement via Sciences Po dont les maîtres à penser pratiquent le formatage intellectuel à la chaîne. Apparatchik ou ministres jamais élus, et bien entendu jamais « humiliés » dans un travail réel – et non artificiellement utile – et tout en les opposant au principe de réalité, ils restent juste dans une logique du déni face aux problèmes. Un échec qui coûterait cher à n’importe quel professionnel, ne sert pas de leçon au politique, mais est l’occasion de critiquer et de chercher la faute ailleurs, y compris, comme c’est le cas aujourd’hui, en commençant à diviser profondément et dangereusement notre pays.

S’inspirer de ceux qui travaillent à concevoir au quotidien

La différence entre la technologie et la politique, c’est cette capacité à refondre l’existant en y introduisant des nouveautés. C’est le cas tout particulièrement du « software », au sein de ce monde du numérique, avec cet anglicisme dont le préfixe « soft »se traduit en « mou » ou « malléable ».

Pour autant, on utilise souvent le « from scratch », c’est-à-dire, le fait de tout refaire. En termes politiques équivalents, cette opération s’appelle « l’insurrection », « la révolution » ou  « la guerre », avec les mêmes potentialités que pour une startup, c’est-à-dire, l’échec, une solution pire qu’avant, ou alors, dans certains cas, une évolution vers un monde meilleur.

Et même s’il existe bien sûr d’autre moyens pour refondre et, étapes par étapes, réussir à reconstruire un nouveau modèle. Et tout en préservant la paix. Mais c’est là plus difficile, il faut de l’expertise pour reconcevoir et aussi du vrai politique pour assurer le soutien et l’adhésion de tous pendant les phases de reconstruction [les pratiques de conceptions sont un objectif de ce blog et de son article principal à paraître].

Face à des concepteurs qui effectuent ce travail jour après jour, depuis des dizaines d’années, nos politiques et leurs idées à deux sous – dans le rare cas où ils en ont – sont justes et réellement à pleurer. C’est là simplement la naïveté, l’optimisme qui ont pu faire espérer quoi ce soit de leur part dans un pays où l’on octroie les postes de direction à ceux qui manipulent plus qu’à ceux qui connaissent le travail.

L’inversion historique

Alors s’il n’y a plus vocation à industrialiser, il n’y a plus forcément nécessité de tout rationaliser, il y a donc aussi à reconsidérer des procédés plus artisanaux. Inutile aussi de fournir une main d’oeuvre docile, et l’exode rural perd aussi de sa nécessité, et il est même logique d’envisager exactement son contraire, un exode urbain pour rééquilibrer. Et un exode urbain avec son corollaire, à savoir la relocalisation. Et donc une redynamisation des communes rurales.

Une loi Travail, ou reculer pour mieux sauter

Aujourd’hui, la loi Travail peut sans aucun doute permettre de créer des emplois en imposant aux salariés des conditions sur mesure pour les multinationales. Ces ministres qui n’ont jamais travaillé de leur vie dans le monde réel trouve sûrement de bon ton de penser que l’esclavagisme a des vertus. Et sur le court-terme, oui, il peut y avoir une croissance, mais ce ne sera jamais qu’un feu de paille. En creusant les inégalités, en humiliant les salariés un peu plus qu’ils ne le sont déjà, en créant plus de misère morale et sociale, plus de précarité, ils font juste que retarder l’exigence de vraies solutions et bien sûr rendent la situation plus délicate encore, en excluant de plus en plus de personnes de la capacité à ériger des alternatives. Pire encore, ils créent les conditions pour faire germer la violence et un terrorisme à la française.

Et bien sûr, en attendant la débâcle, il s’agira encore de faire payer la note aux collectivités locales, en étranglant les communes françaises, brisant encore parmi les effets de leviers restants qui eux permettraient à de nouvelles initiatives locales d’avoir une chance de prospérer ici ou là. Et donc d’être a contrario du mouvement et progrès naturels de relocalisation et par là-même des aspirations des citoyens français.

 

7 réflexions sur “Loi Travail: un contresens historique

  1. jojolespiedsnickelés

    Ce gouvernement qui sait réprimer (48 enquêtes judiciaires sur les agissements de la police suite aux manifs. qui ont lieu depuis le mois de mars)mais ne sait pas négocier ni même dialoguer est irresponsable.Il serait temps,pour le gouvernement,d’éteindre l’incendie qu’il a provoqué.Retirer la loi « précarité du travail » serait sage.Il est urgent d’OUVRIR des négociations sérieuses sur le marché du travail (compte pénibilité,formation professionnelle,médecine et inspection du travail…etc)et de renoncer à l’autoritarisme.Le gouvernement veut enfumer les salariés :la « crise sociale » ne fait que commencer.

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  2. laurentwz

    Merci pour votre commentaire.
    La classe politique à gauche se barricade, celle de droite qui voudrait faire pire, creuse encore plus le fossé, mais oui, inéluctablement, cette classe politique va devoir s’ouvrir ou disparaître. Profiter de la situation économique dans le prolongement des efforts et sacrifices de l’après-guerre n’est plus possible. Il faut retrouver une vraie culture de l’action pour l’aller de l’avant. Quant à la culture des profiteurs, c’est-à-dire, la culture du mensonge, véritable ciment de la pensée politique contemporaine, elle condamne à un échec – sans l’ombre d’une chance – cette classe politique dans son entièreté.
    Une vision de l’avenir, comment pourrait-elle se cultiver autrement que par une exigence et recherche du vrai, la croyance en quelque chose qui nous dépasse pour pouvoir mieux changer d’horizon ? Quand on tabasse les innocents et laisse faire les casseurs, on peut estimer que cette culture-là, nos politiques n’en sont pas juste au degré zéro, mais bien dans un négatif absolu.
    Depuis 30 ou 40 ans, les politiques de la mondialisation outrancière ne font que résoudre des problèmes qu’ils ont eux-mêmes créés. Avec de vraies solutions, ces problèmes disparaîtront sans même qu’on ait à chercher à les résoudre. Qui se poserait la question de la réduction du nombre de fonctionnaires ou des charges si l’économie était en plein boom, que les charges fixes s’effaçaient devant le PIB ou les chiffres d’affaires ? Mais comment imaginer que ceux qui sont au pouvoir pourraient aller vers des solutions qui officialiseraient leur obsolescence ?
    N’importe quel artisan en proie aux sanctions du réel en sait plus sur le vrai que ces apôtres de la logique d’avocat du diable qui s’est imposée petit à petit dans les moeurs pour justifier l’impuissance du soi-disant bas-peuple vers ces soi-disant élites.
    Que « Nuit debout » s’arrête est une bonne chose car avant de se consacrer aux problèmes, il faut aussi se consacrer aux solutions et ces jeunes, notamment, n’ont pas pas à se sacrifier encore plus qu’ils ne le sont déjà.
    Les mouvements repartiront de plus belle à l’automne à moins que les politiques se décident à saccager les vacances des français en faisant passer des articles scélérats lors de ces périodes de repos.
    La loi du talion, le premier ministre doit la connaître, de part sa confession, et nous ne pouvons que la redouter pour cette classe politique. A ce niveau, cela devient de l’inconscience de ne pas venir discuter directement avec les français, ceux qui vont leur dire cette vérité qu’ils fuient de part leur incompétence pour concevoir quoi que ce soit.
    En attendant que notre pays se relance, sur les questions difficiles que vous soulevez (compte pénibilité,formation professionnelle,médecine et inspection du travail…), il est de la responsabilité des décideurs de faire au mieux – ou le moins mal possible – avec les vrais acteurs de terrain.

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  3. Je n’ai pas lu sur votre blog monsieur Laurentz, un remarque sur le caractère inquiétant des emplois de durée indéterminées ou renouvelable ou de trois mois renouvelables selon les besoins de l’entreprise… ce qui est une menace sur les emplois de toutes les sortes et dans n’importe qu’elle catégorie de travail ou de situation, même chez les fonctionnaires qui ne sont pas d’état. Certes il est dit que cette loi, est une loi d’exclusion, une loi scélérate et pro patronale, mais le principal es t d’avertir les aveugles, les inconscients du danger qui les menaces. La population ne semble pas réagir que cette loi menace toutes les catégories d’emplois. J’ai entendu de vive voix des individus se plaindre des grèves de grandes entreprises, d’attaquer la C.G.T? ( pourtant je n e suis pas cégétiste, mais ils ont raison de résister contre le 49.3…) Demain les employés vont se réveiller avec des larmes aux yeux, et ce sera de leur faute, de n’avoir pas réagit et de s e sentir non concernés. Nous sommes tous concernés. Parfois, malgré nos désirs d’informations, nous passons à côté de certains aspects pour influencer les personnes susceptibles de nous écouter ou de nous lire. Merci à vous et pour votre travail. Salutations.

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  4. laurentwz

    Bonjour Tony, merci beaucoup pour votre retour et oui, il manque des références précises à la loi accessible à http://www.assemblee-nationale.fr/14/pdf/projets/pl3600.pdf, ou plus simplement décrite sur le wiki https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet_de_loi_relatif_au_travail,_%C3%A0_la_modernisation_du_dialogue_social_et_%C3%A0_la_s%C3%A9curisation_des_parcours_professionnels#Temps_de_travail. Et j’aimerais améliorer l’article.
    Concernant le temps de travail: par exemple, sur les 3 mois d’été, soit 12 semaines environ, en travaillant 39 heures par semaine pendant 2 mois, il sera possible de travailler 60 heures par semaine sur un mois; soit 12 heures par jour sur 5 jours travaillés par semaine, ou 10 heures par jour pendant 6 jours travaillés. Et tout en respectant ainsi la règle des 46 heures par semaine sur 12 semaines (39×2+60 = 138 = 3 x 46).
    Cette loi va ainsi avoir des conséquences dramatiques. Les ambiances seront tendues, les difficultés à gérer les emplois du temps vont augmenter le stress, il y aura plus de dépressions, les accidents de la route vont repartir à la hausse, d’autres personnes vont avoir des accidents du travail, les parents ne pourront plus ni aller chercher leurs enfants ni s’occuper d’eux, certains enfants vont en payer gravement les conséquences à court et/ou long terme, des couples vont se disputer pour toutes les difficultés dont ils n’auront plus ni le temps ni l’énergie pour les résoudre, les divorces augmenteront, le nombre de suicides augmentera en flèche, il y aura une montée de la consommation d’anti-dépresseurs et de nouveaux marchés pour des drogues apparaîtront. C’est dans la logique d’une France qui se renierait elle-même en devenant le premier client du trans-humanisme, où l’on ne crée plus des robots à l’image de l’homme mais des hommes à l’image des robots.

    Dans un second temps, des violences nouvelles vont apparaître. Acculés au désespoir, nul doute que tout ce qui incarne l’Etat sera désormais une cible pour ceux à qui on a tout pris.

    Une chose qui n’a pas été dite au sujet des récents attentats contre des policiers. Arrivés au coeur des mouvements de grèves qui opposaient forces de l’ordre et manifestants, c’est une forme de récupération par l’Etat islamique d’autant plus dangereuse qu’implicite, où le terrorisme s’inscrirait comme fer de lance contre un Etat français brimant sa propre population.
    Il est parfaitement plausible que des politiques de premier rang deviennent des cibles des terroristes en avance sur leur programme planifié de déconstruction par la terreur de notre société, profitant de l’effet d’aubaine de nos politiques à se surpasser dans les pires décisions jamais prises pour se mettre au service du terrorisme

    Les mêmes enjeux produisants les mêmes effets, un terrorisme à la française sur le modèle d’Action directe va sûrement rejaillir de la violence, tandis que l’enjeu de la mondialisation se repose de nouveau de manière cruciale, comme étant le choix entre deux alternatives qui sont soit une nouvelle étape majeure de fuite en avant, soit un retour en arrière pour repartir dans une autre direction. Parmi les centaines de personnes qui ont été blessées parfois gravement par un Etat qui a pourtant obligation à protéger ses citoyens, comment imaginer qu’il n’y ait pas d’action de représailles contre des symboles de l’Etat ?
    La boite de Pandore est en train de s’ouvrir vers un véritable cauchemar.

    Lorsque j’ai lancé ce blog, j’avais la conviction très claire qu’il était urgent d’agir avant que l’on n’arrive à une situation comme celle d’aujourd’hui. Désormais, ce n’est plus une conviction mais une certitude que l’avenir de notre pays va tourner au drame et de manière d’autant plus violente que les politiques resteront dans le déni en repoussant les échéances à fournir de vraies solutions. Cette loi montre à quel point ces élites auto-proclamées ne savent pas penser en fabriquant des lois pour des cas particuliers; des élites formées pour acquérir et conserver le pouvoir et non penser et construire. A force de mener une politique basée sur une logique d’avocat du diable, nous courrons tout droit vers une situation infernale.

    Dans la version optimiste, les français vont quitter massivement les grandes entreprises de la mondialisation, commencer à lire mon blog 😉 et bien d’autres, revenir à la campagne, vivre dans les alternatives, les habitats partagés, l’autonomie collective, retrouver la terre, la nature, la vraie vie, …

    Je vais donc retourner à proposer des idées, projets, et préparer des articles que je crois importants.
    Et ce sont les vacances, et s’il y a un jour dont on peut profiter, alors profitons-en car nul sait de quoi sera fait demain, par certains côtés, c’est une source d’espoir de se dire que l’on peut se tromper. A bientôt Tony.

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  5. Bonsoir Laurentz, vous ne vous trompez pas, mais il faut du temps pour obtenir certaines informations, réfléchir, faire certaines analyses et les partager… Nous devons juste connaître que si tous à notre humble niveau n’agissons pas pour réfléchir au mieux vivre ensemble, nous serons responsables… Dans son livre : »politique de l’inimitié » Monsieur achille mbembe (le nom est en minuscule) dit : … »la généralisation de la peur se nourrit également de l’idée selon laquelle la fin de l’homme -et donc du monde- est proche. Ailleurs, mais dans un contexte qui n’est pas celui de la loi Macron Elkomery Valls, mais c’est ce que je pense: « Parce que nous sommes dans l’exacte position de celui qui est victime d’une agression externe, nous serions en droit de riposter,(contre le 49.3) une telle riposte ne constituant, en définitive, qu’une forme honorable de la légitime défense… » ( cette phrase dans le livre, est contre : »vivre par l’épée est devenue une norme… le terrorisme… la violence de l’état ….Dans le contexte, la suspension des droits et la levée des garanties qui protègent les individus sont présentés comme condition de survie de ces mêmes droits…) » achille mbembe. Ma question provocatrice avait pour but de prendre contact avec vous. Bonnes vacances Monsieur et au plaisir de vous lire et de réfléchir ensemble. Salutations et fraternité.

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