14 juillet: prise de la Bastille. Une date choisie à dessein dès 1790 puis en 1880 par les premiers constituants de nos républiques pour que soit ancré à jamais le fait qu’une émeute du peuple ne doive jamais être prise à la légère mais considérée comme le signe potentiel d’une démocratie touchée en profondeur.
C’est plus qu’un clin d’oeil à travers les siècles, c’est une arme légale contre ceux qui usurpent le pouvoir. Une arme de dissuasion qui est transmise aux générations futures, dont la notre, pour pérenniser que la loi, c’est le peuple, et qu’en dernier lieu, seule sa parole compte au-delà des intérêts contingents.
Le peuple est souverain et lorsqu’il se révolte, nos dirigeants devraient plier le genou et se rappeler de cette leçon de l’Histoire. En oubliant de rappeler ces faits, les politiques décrient à tort les débordements de la dernière célébration du 14 juillet et deviennent des révisionnistes de l’Histoire française.
Ce sont bien aussi et d’abord les Gilets Jaunes qui auraient dû défiler en ce 14 juillet. Et avec les honneurs en remerciement après que notre gouvernement ait saisi toutes leurs revendications avec l’acuité et l’humilité nécessaires comme une chance inouïe de changer les choses et faire plier les intérêts particuliers devant l’intérêt général.
Les révisionnistes de LREM feraient mieux de dire combien E. Macron soutient l’horreur au Gabon ou au Yémen, pour cette françafrique de la honte, de la corruption, du financement illégal des campagnes électorales françaises et du vol des ressources telles que l’or, au prix de la vie de villageois, femmes et enfants compris.
Cette finance que représente ce gouvernement est assassine. Elle joue les mercenaires dans les pays émergents et s’en vante, elle pousse au suicide nos agriculteurs, elle asphyxie les familles par son refus de restructurer leurs prêts et les fait plonger dans la misère pour les dépouiller un peu plus chaque mois, elle tue les opposants aux dictatures au nom des intérêts pétroliers ou de marchés à préserver ou à gagner, elle tue hommes femmes et enfants hors de nos frontières pour récupérer leurs terres, elle fait mourir de faim de nouveau de plus en plus en Afrique, elle noie dans la Méditerranée ceux dont elle vole les ressources par ces accords de la Françafrique. Et elle ment, pour sa soi-disant bonne cause, à savoir que ses copains puissent manger du homard jusqu’à s’en faire péter la sous-ventrière.
Par la réédition de telles actes et son absence d’engagement vers des mesures de bon sens, notre gouvernement est complice de crime contre l’Humanité. Il sera jugé par l’Histoire. Et cette participation à faire croitre encore les effets dévastateurs de la mondialisation fonde son absence totale de circonstances atténuantes.
Les solutions existent, ce blog en détaille et en énumère par dizaine. Nos citoyens, nos forces sociales, nos ingénieurs, nos chefs d’entreprises, nos syndicats, nos représentants religieux, …, ne sont pas là seulement pour récupérer les situations dramatiques provoquées par la dangereuse bêtise de nos gouvernants, ils sont là pour que les moyens d’agir ne leur soit pas coupés et qu’enfin de vraies solutions puissent être déployées. L’urgence écologique n’est pas de manger du homard avec des parvenus de seconde zone qui préfèrent taire leur nom. Et il est encore moins à laisser notre pays se livrer à des mesures à l’encontre de la préservation de la vie sur Terre elle-même.
Telle est la vérité pour laquelle les français se sont battus en 1789 et dont le 14 juillet rappelle le prix du sang. Notre gouvernement est dans la violence, une violence légalisée par la finance au nom de l’intérêt inférieur de la cupidité, et il ne pourra se plaindre de récolter cette même violence, celle-là même qui a vu les têtes coupées comme à la Bastille de ceux qui trahissaient le peuple quitte à le massacrer.
Ce blog avait annoncé à sa date précise les événements d’octobre 2018 près de 3 ans en avance ainsi que l’émergence d’un terrorisme à la française. Il n’est pas encore trop tard pour donner une chance aux vrais projets qui ne demandent qu’à être discutés, même si l’arrogance des parvenus de la politique est bel et bien une difficulté quasi-insurmontable pour faire émerger de telles solutions. Travailler ensemble en imposant des solutions à ce gouvernement car chaque semaine compte, mais à la condition de ces nouvelles formes d’expressions démocratiques que sont les référendums.
C’est possible de réunir les Français autour d’objectifs communs, mais sans que soient acceptés les mensonges et le respect d’intérêts privés. Que soit restauré le pouvoir intellectuel et du bon sens, toujours guidés par les valeurs propres à notre humanisme à la française, et aussi l’expérience de terrain des Français.
Il y a un saut à faire lorsqu’il s’agit de plonger vers des solutions nouvelles comme vers un monde inconnu, d’y être poussé est désagréable, mais bien parfois nécessaire, comme pour ce gouvernement qui se recroqueville sur des solutions du passé, se réfugiant dans le culte d’une supériorité qui ne fait plus illusion pour personne, tandis qu’il gagnerait à écouter le tiers-état, poussé par la révolte populaire bien en marche pour faire un saut dans un futur à reconquérir.
Je reste très sceptique sur la souveraineté du peuple qui, ne l’oublions pas, s’est quelquefois et même assez souvent, lourdement trompé. C’est le peuple qui a amené Hitler au pouvoir, entre autres dirigeants notoirement populaires …
Quant aux gilets jaunes, leurs premières revendications sont celles de frustrés de la société de consommation qui ne peuvent supporter une augmentation du coût des carburants. Ils sons déjà souvent incapables de s’organiser pour covoiturer. Par ailleurs, il se sont déclarés ne pas être opposés à l’écologie, mais cette problématique est manifestement la dernière de leur préoccupation alors que l’urgence est là : une transition vers une société moins accro à la surconsommation, une société plus économe des ressources et plus respectueuse de la biodiversité. Je ne suis pas un promacron, loin s’en faut, mais je vois mal un gouvernement de gilets jaunes qui d’ailleurs sont incapables de s’entendre entre eux. Ce mouvement a fait l’objet des commentaires oiseux de pas mal de philosophes de cafés du commerce et de sociologues en mal de considération, mais aucune étude statistique sérieuse n’a été conduite pour savoir qui étaient ils vraiment. C’est aussi cela notre société: une société où chacun se plait à parler de tout et de rien, une société sans réelle information surtout lorsqu’elle n’est pas accompagnée de spectacle. Que seraient devenues les manifs parisiennes des Gilets jaunes sans les dégâts des Blacks blocs ? Dans le même temps les manifs des infirmières et des médicaux qui réunissaient plus de monde que les gilets jaunes ont été à peine mentionnées par les journalistes. Quant aux votes de ces gentils GJ, je n’ai pas l’impression qu’ils soient allés en masse aux écologistes ces derniers temps …
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