Que les hommes en viennent à se comporter comme des machines, à respecter des règles dans une vie robotisée, et à suivre des procédures sans y trouver du sens, ne sont pas des raisons pour prétendre que l’Intelligence Artificielle puisse déposséder l’homme de ses prérogatives, mais plutôt un signal d’alerte pour se rendre compte que l’on est juste en train de transformer les hommes en machines. Ce qui effectivement, par voie de conséquence, ferait que les hommes deviennent remplaçables par des machines. Ainsi, en réalité, ce ne serait pas tant l’Intelligence Artificielle qui progresserait, que plutôt l’homme qui régresse à ne pas connaître ni les limites dans ses capacités à raisonner, ni la richesse de son authentique intelligence « humaine » à savoir aussi celle qui le dote d’intuition, du sens inné de l’observation ou de celui acquis du savoir-vivre, …
Une fois dépourvus d’imagination et de liberté de créer et d’évoluer, les hommes deviennent effectivement aussi limités que des machines qui ne font que ce qu’on leur demande, sans être capables de la moindre initiative.
Qu-est-ce que l’intelligence, et quelle est la différence entre la raison et l’Intelligence ?
L’intelligence ne se réduit pas à notre capacité à produire des raisonnements. Parce que l’intuition et l’imagination sont, et c’est beaucoup moins connu, strictement nécessaires pour faire évoluer nos connaissances, et plus particulièrement, les modèles de nos théories et opinions publiques.
En effet, pour résoudre des problèmes, nous pouvons trouver des solutions en analysant des situations ou phénomènes, proposer des corrections ou palliatifs et ainsi poursuivre pendant des années avec une complication de plus en plus grandissante. C’est le monde actuel, sa manière de faire.
L’historie des sciences, elle, montre au contraire que les théories ont besoin d’évoluer en profondeur pour lever les contradictions que l’absence de mensonges, autrement dit, la rigueur scientifique, ne manque pas de mettre en avant, et ce, à la différence du monde politique qui dit aux autres le bien là ou il fait de mauvaises choses, et dit du mal des autres là où ces derniers font de bonnes choses !
Cette démarche d’évolution passe par l’imagination et l’intuition, et est souvent provoqué par un petit détail. Comme celui des incohérences de la mécanique newtonienne ayant donné naissance à la théorie de la relativité. ou par des situations incongrues comme Archimède dans son bain pour la loi qui porte son nom. Et même si c’est là une image, bien des mathématiciens rapportent comment leur découvertes ont pu être incongrues, sans pour autant que soit oublié tout le travail de recherche accompli auparavant.
Inventer pour faire évoluer le modèle
Evoluer, cela ne consiste plus à résoudre les problèmes, mais à changer sa manière de voir les choses, de porter son regard et les enjeux à un plus haut niveau, de définir de nouveaux modèles intégrant ceux du passé comme un cas particulier, et dans ce cadre, de réaliser que les questions antérieures ne se posent plus, deviennent obsolètes, et que des perspectives nouvelles apparaissent, sont passionnantes et augmentent le champ des possibles. Tout en posant aussi parfois des questions cruciales sur leur bien-fondé tandis que le premier principe de toute science est de dégager de l’unité dans le divers, de trouver une généralité à des choses qui n’ont rien à voir entre elles en apparence, de respecter ainsi à la trace un principe plus profond d’évolution pour créer des choses nouvelles, d’appliquer des lois immanentes si tant est qu’il y ait un ordre des choses. Avec cet inconvénient de ne pas pouvoir faire tout et n’importe quoi, et l’avantage d’avoir un avenir que garantirait cet ordre naturel des choses.
Un exemple concret d’invention
L’invention de la radio n’a été possible que parce que Maxwell l’avait imaginée, parce que les équations qu’il a proposées pour l’électromagnétisme ressemblaient à celles des ondes mécaniques et qu’il a donc eu l’intuition de l’existence de ces ondes, que personne ne voyait et que personne n’est encore capable de voir aujourd’hui de ses propres yeux.
Après que l’électricité eût été inventée, bon nombre de problèmes ont alors disparu. Rien que sur l’exemple du frigidaire et l’éradication de bien des problèmes de conservation des aliments, et aussi d’enjeux de sécurité alimentaire qui se posaient et qui n’ont plus eu alors de raison d’être.
Il est assez simple de réaliser à quel point l’électricité a changé le monde, nos vies, et ouvert à d’autres bouleversements, mais à la seule gloire de la science et la technologie qui n’ont pourtant pas l’exclusivité en matière de découvertes à faire. Et aussi au prix de questions écologiques sur le nucléaire, et ses dérives sur le pouvoir de l’atome.
La manière de penser
Mais ce qu’il faut comprendre, ce qui est important, ce n’est donc absolument pas la rigueur scientifique qui est à la portée effectivement de n’importe quelle machine mais belle est bien, cette manière de pensée pour évoluer et qu’il est possible de rendre visible aux yeux de tous au moyen de l’épistémologie et de l’histoire des sciences. Avec cette incidence que la sciences des sciences porte en elle-même, à savoir qu’il s’agit d’un champ de bataille et que c’est celui de la critique de la raison pure, sujet de la métaphysique.
Et donc de réaliser dans un second temps, qu’il devrait en être de même du sytème social, à devoir se réinventer par de nouvelles choses et permettre de faire disparaitre des problèmes, et non d’essayer de les résoudre par les solutions du passé.
Résoudre directement les problèmes est donc inutile à long terme, les faire disparaître en inventant un autre modèle est la seule manière d’évoluer, et de lever les contradictions, aussi bien dans le cadre des incohérences de la science, et aussi, et surtout aujourd’hui, pour répondre à un conflit social majeur dans notre pays.
Arrêter d’écouter les délires des transhumanistes
L’informatique et l’Intelligence Artificielle, avant d’en parler, il serait préférable d’être qualifié pour cela, comme l’auteur du présent article, à savoir d’être diplômé comme ingénieur, d’avoir réalisé des recherches en Intelligence Artificielle, d’avoir travaillé dans des entreprises d’I.A. et justifier d’un parcours chez des éditeurs de logiciel et dans l’industrie. Ce n’est pas les cas notamment des imposteurs comme le macroniste Laurent Alexandre qui produit des délires éhontés attisant la peur face aux machines et la fumisterie d’une race supérieure d’hommes juste accréditée par la science fiction et l’usage probable de stupéfiants pour asséner de telles âneries, à savoir réduire l’intelligence à du simple et primaire calcul. Mieux vaudrait donner la parole aux ingénieurs et chercheurs, dans la pratique comme dans la théorie. Et donc pas à de tels imposteurs au seul vu d’une formation en études commerciales qui ne donne strictement aucune compétence pour parler de la science ou du logiciel, si ce n’est une fois de plus dans les apparences pompeuses et non dans la réalité du travail au quotidien sur la complexité et ses solutions. A l’image de ces cabinets ministériels dans le numérique qui se succèdent sans connaître strictement rien à l’informatique, et qui inéluctablement s’échouent par la production de telles inepties, proférées à tour de bras, et auxquelles aucun media ne trouve opportun de donner le moyen de s’opposer laissant perdurer une propagande d’un purisme propre au seul et strict néo-nazisme, par la promotion d’hommes rendus dieux de pacotille sur des motifs totalement arbitraires d’efficacité calculatoire et celui d’un eugénisme au mieux « positif » de ces tristes sires face à la richesse de ce qu’est l’Homme.
Quand on sait de plus que des dizaines d’années ont été nécessaires pour la conduite autonome et ses piètres résultats, alors qu’un gamin un peu débrouillard est capable en quinze minutes d’utiliser la voiture de son père, il faut réaliser à quel point nos connaissances sont limitées et que nos prétentions risquent et surtout méritent un cinglant retour à la réalité.
Nos simples yeux et le traitement lié à notre cerveau sont plus puissants que des ordinateurs qu’une salle à manger ne suffirait pas à contenir. La première mouche venue bat tous les drones en matière d’autonomie, de rapidité et de miniaturisation.
Le travail sur la connaissance de l’homme et l’observation de la nature sont prétextes à d’autres voies à emprunter que les impasses de ces élites de l’échec, cette grande cinglerie franc-maçonne qui gangrène insidieusement tous les cercles du pouvoir de la société et assure la pratique aussi bien que la censure et l’exclusion fasciste bien comme il faut de tous ceux qui ne sont pas de sa ligne de pensée obscurantiste.
Dans cette vidéo d’une présentation à Polytechnique par Laurent Alexandre, les rangs devaient être bien vides à entendre résonner la voix de ce mythomane …, car faire des mathématiques et pratiquer les sciences physiques à un bon niveau apprend au moins une chose, à savoir le respect et l’humilité devant le mystère de la nature et sa fabuleuse conception. Et bien au-delà de la misère et du fonctionnement erratique de notre société actuelle.
Quand va-t-on faire taire ces porte-paroles d’un pouvoir dégénéré ?
L’informatique, une aspiration à devenir une science de la représentation
Tandis que les mathématiques soulèvent des questions clefs sur le prochain millénaire, notre informatique d’à peine un siècle en est encore à un stade prépubère en raison particulièrement de ces enjeux de conception logicielle qui ne sont pas du tout maitrisés.
La – totalité – des systèmes informatiques se transforment en usines à gaz le plus souvent avant même que leur première version soit aboutie si tant est que cela aboutisse, et ce, par manque d’investissement pour faire évoluer, mais surtout par cette absence de discernement sur la forme de la représentation, de principes et solutions de solutions en matière de conception et d’architecture.
Tout reste encore à faire sur la méthode pour une discipline si jeune et qui peut se permettre, sur la matière virtuelle, de tout jeter à la poubelle, contrairement au monde réel. Et des projets où souvent se voit réinventer la roue, particulièrement en France. Ou il s’agit encore de faire croire avoir trouvé le Graal du logiciel universel et que le marketing aurait juste à appuyer sur un bouton pour générer le code. Tout cela finit juste au placard après beaucoup d’argent de perdu.
Les succès de l’Intelleigence Artificielle
Historiquement, l’intelligence artificielle a connu ses succès en particulier avec les investissements massifs d’IBM pour permettre le développement de la reconnaissance de la parole et d’aboutir à des systèmes aujourd’hui très performants, dont celui proposé par Google.
Il en est de même de la reconnaissance des formes, par exemple, pour ces fameuses identifications des visages. Et ce, alors que des décennies de recherches ont été investies sur ces sujets. Cela reste pour autant que de « simples » algorithmes qui n’ont d’intelligence que celle de leurs chercheurs et de ceux qui les ont précédés. En aucune manière, l’ordinateur n’a la moindre liberté et son exécution est parfaitement conditionné, prédictible – bug mis à part -, et ne prend aucune initiative ni n’invente quoi ce soit !
L’histoire de l’IA passe aussi par celle des combats entre les plus grands joueurs d’échecs et là encore les ordinateurs surpuissants et les algorithmes d’IBM particulièrement ont pu l’emporter après quelques cuisants échecs tout d’abord, face à l’intuition, puis par la suite, en raison des techniques d’élagage alpha-beta que Kasparov avait mises en échec tout simplement en prenant des décisions insensées que l’ordinateur n’avait pas considérées et élaguées un peu trop facilement.
Dans ces domaines, l’ordinateur a fini par s’imposer. Reconnaître son conjoint à plus de 100 mètres sur un simple geste n’est probablement pas encore à la portée d’un programme d’ordinateur, mais effectivement, peut et le deviendra sûrement. Pour autant, comme toute science, les limites du connaissable se verront toujours repoussées car nous ne voyons que les phénomènes, et n’avons pas accès à leur intimité, cette fameuse « chose en soi » des métaphysiciens, la différence entre l’apparence et la profondeur des choses et de l’homme.
Stop aux fantasmes !
L’un des principales gageures de l’I.A. a été de faire croire que les réseaux de neurones informatiques permettaient l’apprentissage par les machines sans que l’on sache réellement comme c’était possible. Plus tard, il a été démontré qu’en réalité, ces systèmes étaient l’équivalent de solutions purement statistiques …
Autre exemple, derrière la capacité informatique à savoir tout ce qui se passe et à gérer des données considérables se cachent simplement les bases de données NoSQL qui permettent de mettre à jour en temps réel des index et donc la réponse à des requêtes types. Des bases qui viennent très lentement remplacer les bases de données relationnelles. Il n’y a absolument rien de remarquable sur ce sujet si ce n’est cette lenteur à adopter une autre approche de gestion des données qui permette de gérer la synchronisation entre les données sur le serveur et celles du poste utilisateur, augmentant les performances par simple effet réducteur de la latence en évitant des aller-retours aux données, et permettant à l’utilisateur d’avoir ses données disponibles même en cas de coupure ou de maintenance du serveur.
Derrière Big Brother, ce sont les fameux agents intelligeans et autres cookies, le capacité à pouvoir scruter toutes les trames Internet sur les noeuds du réseau pour espionner. Des petits programmes à deux balles qui n’ont rien à avoir avec, non l’utilisation, mais la construction de tels outils logiciels dont ces fameux générateurs de bases NoSQL qui eux, effectivement, relèvent d’un tout autre niveau de technicité, réservé aux meilleurs développeurs.
La situation désastreuse de l’informatique en France
La situation de l’informatique est aussi caricaturale pour l’Etat français, qui a été incapable, par exemple, de produire un logiciel gérant sa comptabilité et même en dépensant 350 millions d’investissement, et ce, sans le moindre résultat !
De manière plus générale, en raison à cela, le niveau de l’informatique en France a été considérablement impacté par les sociétés de services qui avilissent ce métier par le délit de marchandage, mettant de l’argent dans les poches de commerciaux au détriment des clients et de ceux qui acceptent d’être salariés de ces entreprises « de prestataires de services » ou plus connus dans le milieu comme des « presqu’à terre de sévices ». Et ce bien loin des terres glorieuses de l’IA, dans les affres de ces logiciels mal faits aux ambitions dépassées, sans ergonomie, buggés, voire inutilisables et où l’utilisateur a l’impression d’être l’employé de la machine. C’est plutôt cela, la réalité pour Monsieur tout le monde, une informatique du « attention touche pas à cela, je risque de tout perdre », en lisant un document pour savoir comment utiliser le bouzin après avoir passé deux heures pour retrouver son mot de passe sur un Windows dont l’antivirus n’est pas à jour et alors que son Bill Gates veut nous imposer un vaccin qu’il a jamais su mettre au point pour ses systèmes d’exploitation.
Le progrès scientifique à travers ses étapes à dépasser les contradictions
Dans chaque domaine, ce que l’on croyait impossible le devient, mais en même temps, les limites sont donc justes repoussées un peu plus loin, et des problèmes nouveaux surgissent comme le cas des voitures autonomes le démontre face à des accidents inéluctables où les systèmes ne peuvent fournir de bonnes solutions. Quitte à devoir changer de modèle et avoir le contrôle de tous les véhicules pour éviter les accidents entre voitures. Mais il restera alors le cas des piétions, qui eux-mêmes, dans un modèle encore renouvelé, seraient détectables par leur portable ou montre connectée, etc, etc.
Il s’agit de voir qu’il y a un problème qui se présente en science face aux contradictions, en philosophie, sur la conscience, en métaphysique, sur les conditions nécessaires aux synthèse a priori, en mathématiques, sur l’indécidabilié, et en informatique, sur la classe des problèmes NP complets qu’il est impossible de résoudre sans des temps de calculs exponentiels dépassant l’espérance de vie humaine.
Ce sont ces écueils qu’aucune machine ne pourra jamais adresser parce que même un homme ne peut y évoluer par la seule raison, que cela demande souvent à trouver des ponts entre des domaines qui n’ont rien avoir entre eux a priori, et le fait d’avoir une puce dans le cerveau ne pas va aider à investir ces sujets fondamentaux, où, savoir changer notre manière de penser et de voir les choses, est juste le préliminaire.
La nécessité d’une remise en cause
Les grands mathématiciens vous le diront: lisez l’énonce du problème, pas seulement la première question du problème, et ensuite face à la difficulté qui se présente, apprenez à débrancher le cerveau et laisser place à l’intuition et l’imagination ! Et cela commence dès le collège.
Tirer les leçons de l’histoire assez succinte de l’Intelligence Artificielle devrait rappeler qu’en 1985 , les mêmes prétentions à laisser entendre que des ordinateurs viendrait dépasser l’intelligence humaine, dans les deux ans, ont participé à enterrer l’Intelligence Artificielle pendant des décennies. Aujourd’hui, le risque n’est pas que les machines deviennent intelligentes, mais que la grande cinglerie des franc-maçons dans leur jusqu’au boutisme mondialiste et aujourd’hui transhumaniste, européen puis mondialiste, viennent à nous traiter tels des esclaves, et limiter encore notre intelligence à sa partie la moins intéressante, à savoir la partie calculatoire.
Ce sont des enjeux complexes à comprendre sur notre manière de pensée, qui ne sont plus vulgarisés, et cet article n’en est qu’un aspect sous l’angle de l’Intelligence Artificielle.
Plus en profondeur, il s’agirait de voir que la métaphysique place l’évolution des sciences face aux questions essentielles, à savoir celle de la liberté, de l’immortalité et de Dieu comme meilleur modèle pour satisfaire à un ordre viable des choses.
Notre manière de pensée vient heureusement, et de plus en plus, à être remise en cause, mais nous sommes encore loin du compte à tous nous poser ces questions, à avoir acquis des enseignements et savoir-faire, mais aussi réintégré une vocation à satisfaire à une morale nous réconciliant avec notre vraie nature, bien loin de celle des machines.