L’aberration du pass vaccinal et la proposition d’une solution contre le COVID

Il serait à réaliser à quel point le pass vaccinal constitue une aberration en égard à une démarche scientifique. Une connaissance se constitue lorsque, en étudiant un sujet, nous relevons des points communs à des choses diverses puis en dégageons une généralité avec des caractéristiques communes. C’est le premier principe de la science que de découvrir des lois générales qui s’appliqueraient de manière universelle aux objets sujets d’une théorie. C’est ainsi que prétendre appliquer dans le cas général une décision fondée sur un cas particulier est totalement contraire à ce premier principe de la science. Et ce, du point de vue de la théorie de la connaissance, cette science des sciences de l’étude des lois sur les lois.

Une mauvaise solution qui divise

Le cas du pass vaccinal relève bien de cette aberration à prendre une décision générale sur un cas particulier plutôt que de traiter le cas particulier par un cas particulier et le cas général par un cas général.

Le COVID est dangereux sur les personnes fragiles, âgées ou étant déjà fragilisées par d’autres affections, et ce virus a toutefois un taux de mortalité très faible de l’ordre de 1‰ parmi les personnes qui en seraient affectées. Le pass vaccinal serait ainsi une solution déterminée pour sauver la vie d’un pourcentage très faible de la population, et afin de préserver ces concitoyens, il est proposé de vacciner toute la population alors que des conséquences très défavorables sont d’ores et déjà connues sur cette vaccination. Et dont certaines graves et même mortelles sur des personnes sans risque a priori face à cette infection du COVID, et y compris des personnes jeunes et des sportifs de haut niveau pour qui s’accumulent les annonces de décès brutaux causés par la vaccination.

Il est ainsi avancé un enjeu de balance bénéfice-risque sur une population qui, globalement, ne serait pas particulièrement impactée par le virus. C’est donc évidemment une proposition qui divise et crée une opposition entre partisans et opposants. Il ne s’agit donc pas là de prendre position mais simplement de constater que sur des solutions aussi discutables, c’est juste le dernier qui prend la parole qui a raison.

Et la question se pose donc de savoir s’il n’y aurait pas une autre manière de faire.

Enjeux à court, moyen et long terme

C’est ainsi qu’il y a à distinguer les enjeux à court, moyen et long terme pour décider ce qu’il y aurait à faire.

A court terme, face à une épidémie dont on ne connaitrait pas les effets mais dont on soupçonnerait une potentielle gravité, des mesures de protection sont évidemment à prendre en urgence. Un pré-requis serait d’avoir déjà un plan de préparé sur ces questions afin de réagir vite. Limiter la propagation par la fermeture des frontières fait partie de ces mesures et serait peut-être aussi envisageable la capacité à isoler des régions à l’intérieur même du pays. Sont compréhensibles l’utilisation de masques pour les déplacements et même des mesures de confinement sur ce court terme. Que ce soit pour une pandémie ou en cas d’attaque chimique, cela peut être un très bon moyen de gagner du temps pour analyser la menace et savoir de quoi il retourne.

A moyen terme, sur le COVID, des solutions de prévention auraient dû être proposées comme celle de supplémentation au zinc ou à la vitamine D notamment. Seraient toujours bienvenus des conseils et le partage de solutions pour que les médecins puissent soigner le plus possible et libérer d’une surcharge les hôpitaux comme les services des urgences. Cela devrait aussi amener au déblocage de moyens supplémentaires pour l’hôpital et son personnel afin de lui faciliter la vie comme par exemple, la garde de ses enfants à domicile ou la fourniture de services afin de leur économiser temps et fatigue. Ce serait aussi la possibilité d’assurer une montée en compétences sur certains soins, à savoir qu’ils puissent être effectués par des personnels qui en auraient déjà réellement les compétences et même sans en avoir le diplôme pour l’officialiser.

A long terme, le fait de disposer d’un vaccin est une solution qui semble être une très bonne chose dans le cas d’infections comme celle du tétanos au taux de mortalité de 20 à 30% et qui est susceptible d’affecter n’importe quelle personne y compris des personnes jeunes et en très bonne santé suite à une simple blessure. Par contre, le fait de multiplier l’usage de vaccins face à chaque nouvelle épidémie, et tout particulièrement, si à moyen terme, il est observé que des variants se multiplient, il y a alors là clairement matière à sonner le branle-bas de combat et à se demander ce qui se passe et savoir si le problème n’est pas à résoudre ailleurs. Ainsi, face à la multiplication des variants, le fait de continuer à utiliser des solutions de court terme telles que le masque ou de constater l’inefficacité relative des vaccins prouve que des solutions de long terme n’ont pas été trouvées et que le risque pèse à ce que ces solutions de moyen terme ne fassent plus de mal que de bien.

Notre handicap face à une solution pour le COVID

Il serait temps de se rendre compte que notre manière de raisonner est dominée par ce que l’on appelle le dogmatisme. Le dogmatisme, c’est le fait de croire que l’on peut juger de tout, que certaines personnes seraient en position de donner une solution face à n’importe quel problème, et que seule notre capacité à raisonner devrait suffire pour distinguer ceux qui peuvent prendre des décisions. Et cela, à la seule fin de produire de nouvelles règles pour résoudre chaque problème. Bien connu des métaphysiciens et dénoncé violemment par E.Kant, ce mirage d’une raison exaltée mène au chaos et fait oublier que les spécialistes d’un domaine ont l’expérience du terrain, et que face à des enjeux nouveaux, doivent être mises en place soit des idées existantes mais pas encore mises à l’échelle, soit des solutions à imaginer dans le cadre d’une réelle vision d’avenir.

Prenons le cas de la protection des personnes face aux risques électriques. Une fuite de courant de 30 milli-ampères détectée entre deux bornes d’un disjoncteur différentiel, cela peut signifier qu’une personne soit en train d’être électrocutée suite à un défaut d’isolement sur un appareil ou une rallonge détériorée ou encore une inondation. Le rôle de la protection en basse tension est de protéger les personnes physiques et le disjoncteur provoquera alors l’arrêt de la fourniture du courant. En moyenne tension, dans le cadre d’un navire, d’une PME ou d’un hôpital, imaginons qu’une fuite de courant de 30 milli-ampères soit détectée au niveau de l’alimentation générale, un déclenchement de la protection serait inapproprié tandis qu’une fuite de courant mal gérée sur un circuit basse-tension d’un hôpital ne doit engendrer une coupure globale de l’électricité en raison des soins en cours, de même qu’un défaut sur un frigidaire ne devrait pouvoir priver un navire du fonctionnement des moteurs de ses hélices. La continuité du réseau est une contrainte de la moyenne tension pour l’intérêt général et un opérateur intervenant sur une telle installation est formé pour opérer sur des armoires électriques sous tension et malgré des risques très importants pour sa sécurité.

Un modèle de solution à moyen terme contre le COVID

Déterminer et s’occuper des personnes fragiles est une solution proposée par des spécialités reconnus, de ceux qui ont su endiguer des catastrophes comme celle du virus Ebola. Le principe d’une telle solution est similaire à celui de la solution de protection électrique avec la basse tension pour représenter les personnes fragiles tandis que préserver la continuité du réseau en moyenne tension symboliserait le fait de ne pas mettre en péril la vie de la société en général avec des conséquences bien plus catastrophiques.

Les personnes fragiles pourraient ainsi être dépistées chaque semaine par des tests gratuits afin de pouvoir être prises en charge très rapidement par les traitements connus. Des traitements favorisant leur immunité devraient aussi leur être proposés.

Toutefois, toutes les personnes fragiles ne peuvent pas forcément être détectées sur de simples critères. Avec le retour d’expérience acquis depuis deux ans, il devrait toutefois être possible de disposer d’un certain nombre supplémentaire de critères pour savoir à qui proposer un tel dépistage hebdomadaire. Les personnes fragiles devraient ainsi être suivies, et auraient le choix entre une vaccination ou le fait d’être dépistées régulièrement. Une telle démarche pour le bien des personnes sans leur causer de préjudice et sans atteindre à leur libre choix pourrait ainsi être imposée, et cette fois-ci, sans qu’il y ait de polémique.

Cette proposition est un modèle de solution et les experts pourraient bien entendu préciser une solution réellement viable alors que c’est au politique de l’accompagner avec la recherche de l’assentiment général propre à un société de progrès.

Le risque à s’opposer au principe d’évolution

La nature n’a cessé d’évoluer depuis les premières formes de la vie jusqu’à cette merveilleuse planète que le dernier siècle de développement a commencé à mettre sérieusement en péril. Reste que la nature est plus forte que l’homme, et quelques milliardaires mondialistes croyant en leur toute puissance est un phénomène bien ridicule face aux prodiges de la nature et aux dimensions de l’univers.

S’adapter ou disparaître.
S’adapter ou disparaître est un principe que tout à chacun devrait fort bien se remémorer. C’est à dire que la répétition d’un même problème, alors même que nous essayons de le contrer, est à l’évidence une manière très claire de mettre en garde face à une situation mal gérée.

Le fait que l’homme fasse n’importe quoi avec notre planète ne relève pas du pessimisme, et former l’hypothèse que le COVID en soit une conséquence non seulement n’est pas déraisonnable mais est surtout un sujet que nous devrions investiguer. Lorsque les problèmes se multiplient, cela finit par ne plus relever de la seule coïncidence mais plutôt par mettre en évidence qu’il pourrait bien exister une racine commune à leurs causes ou solutions. L’histoire des sciences montre que la réponse à trouver consiste alors en un nouveau paradigme, au-delà du schéma qui a pu justifier l’existence d’une telle aberration, et amener au développement d’une solution nouvelle selon un cercle vertueux.

En termes plus crus, lorsqu’en voiture, on prend un virage risqué à grande vitesse, soit on a peur et on regarde le tournant pour finir par sortir de la route, ou se retourner sous l’effet de l’accélération centrifuge, soit on regarde au-delà du virage et on accélère avec foi pour rétablir l’accélération centripète et finir par trouver la sortie !

Faudrait-il s’étonner que de vivre dans une poubelle puisse nous affecter par des maladies physiques ou mêmes psychologiques, voire psychiatriques ? Et commencer à s’occuper de notre planète, relocaliser nos économies pour utiliser les ressources en ayant la charge de les renouveler plutôt que d’épuiser celles à l’autre bout du monde, et aussi peut-être se poser la question de ce que nous voulons faire de notre vie. Nous ne sommes plus en situation d’urgence à pourvoir à nos besoins matériels tandis que les progrès technique et industriel devraient permettre à chacun d’avoir des conditions décentes d’existence. Ne serait-il donc pas temps de se poser la question de ce que nous voulons sur cette terre ?

L’Etat de droit

L’Etat de droit est fondé sur des principes auxquels se subordonnent les règles de vie en société. Pour autant, les contradictions entre fraternité et liberté ont toujours été présentes, à savoir qu’aujourd’hui, il est prétendu que d’être libre de ne pas vouloir être vacciné viendrait déranger ceux qui le seraient et participeraient seuls à l’éradication de la maladie. Il ne s’agit pas ici de dire qui a raison ou tort, mais que, sans « mode d’emploi », les principes de liberté et d’égalité sont en soi contradictoires de même que la liberté et la fraternité dans un Etat de droit pris sans plus de fondement.

L’erreur fondamentale tient en ce qu’il manque un principe d’évolution, c’est-à-dire une manière de penser qui n’essaye pas de résoudre les problèmes seulement au présent mais aussi en proposant des solutions étape par étape. C’est ce raisonnement dialectique qui manque pour sortir des ornières. Prendre comme hypothèse que notre planète ait un avenir rendrait légitime un ordre viable des choses et la recherche d’un bien commun par des décisions fondées sur la vertu et non seulement des calculs à court terme.

La liberté et la fraternité ne sont plus alors contradictoires lorsque les conditions d’évolution sont permises. Imposer le masque est une perte de liberté à court terme qui n’en est plus une si des solutions de moyen terme sont proposées, et s’imposer un dépistage n’est plus une contrainte s’il s’agit de s’assurer de soigner les personnes au plus vite et préserver que notre hôpital ne soit pas surchargé.

Reprendre en main notre avenir en repensant notre société depuis sa constitution au sens propre comme au sens figuré est devenue la vraie urgence de ce siècle.

Le sursis des politiques

En bafouant les principes, ces lois du COVID ont remis en cause l’Etat de droit et cela vient sanctionner le déficit constitutionnel d’un principe d’évolution. Ce processus désastreux peut être utile pour amener à une saine remise en cause car il serait en train de repousser le problème à un niveau jamais atteint depuis des siècles et les conséquences à venir à persister dans une telle impasse seraient inéluctablement celles d’une catastrophe bien plus grave, à savoir celles d’une guerre ou même, par exemple, en raison de modifications génétiques, celles d’une maladie cette fois-ci réellement très grave et qui viendrait à faire mourir, pas seulement les footballeurs, mais tout le monde y compris nos politiques eux-mêmes.

Gageons alors que les anti-corps des gueux, gilets jaunes et autres anti-vaccins pourraient amener à considérer plus favorablement leurs points de vue.

C’est que si jamais les propres vies des politiques étaient en jeu et que la menace pesait réellement sur les parlementaires, ce serait une toute autre historie et l’ironie et le mépris laisseraient place à une angoisse bien réelle cette fois-ci.

Les arguments sur l’aberration scientifique sont plus développés dans l’article précédent: Privatiser l’humain par la dépendance au vaccin

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