Trois grands projets pour amorcer le changement

Des logements sociaux développant les habitats partagés de demain

Construire selon les normes écologiques en isolant ou utilisant les énergies renouvelables est une exigence première pour des logements sociaux financés par un Etat qui se doit de donner l’exemple. Mais il est surtout possible d’aller bien au-delà.

Il s’agirait de construire des logements sociaux d’un nouveau genre qui auraient une surface par habitant plus faible, et un coût par conséquent amoindri, tout en offrant un plus grande qualité de vie alors que bien des équipements seraient partagés par les habitants.

Machines à laver et sèche linges seraient ainsi dans une buanderie commune et disparaîtraient des logements. Avec l’effet induit de permettre que ces machines performantes soient fabriquées par des PME relocalisées en France. Entreprises qui assortiraient leurs machines d’une garantie et d’un contrat de maintenance sur plus de dix ans.

Le matériel de bricolage serait disponible pour être prêté ainsi que par exemple, des matériels audio-vidéo ou de jeux. Une salle commune servirait pour se retrouver à plusieurs, à déjeuner ou dîner régulièrement, mais aussi regarder des films sur un écran plus grand. Bien entendu, des emplois de concierge seraient recréés et la sécurité des lieux ne serait plus un enjeu. Les courses pour les denrées alimentaires pourraient être groupées, permettant ainsi de réduire drastiquement le coût écologique du transport, libérant les familles de cette relative corvée.

Les abonnements en ligne fixe seraient partagés et un réseau local informatique permettrait d’échanger plus facilement les documents, données, et films entre les familles.

Les enfants pourraient aussi être emmenés collectivement à l’école ou sur leurs lieux d’activités extra-scolaires. Quant aux personnes âgées, intégrées dans un cadre plus collectif, elles retrouveraient plus de compagnie et aussi la possibilité de continuer à se rendre d’autant plus utile à la collectivité.

En ayant diminué la surface et rendu possible ces mutualisations, le coût de la vie s’en verrait considérablement diminué pour ces habitants.

La vie sociale trouverait une nouvelle granularité entre la vie de famille – dite privée – et la vie en société – dite publique -, où la liberté de choix de chacun fixerait son degré d’implication dans le collectif.

Cette culture, son potentiel à se développer serait peut-être étonnament beaucoup plus considérable dans les banlieux ou les campagnes, en opposition avec les villes, où l’individualisme a cédé depuis longtemps face à un esprit grégaire qui en constitue paradoxalement le fondement.

Faire de la France une startup: le 1er réseau social mondial pour relocaliser et faire fondre le chômage  !

Faire de la France une startup, c’est ce que Jean-Luc Mélenchon dénonçait dans le projet d’Emmanuel Macron. En prétextant que la France n’était pas une entreprise et ne pouvait s’y réduire.  Et pourtant, poussons l’idée un peu plus loin …

D’un côté, les Français avec leurs rêves enfouis ou bien vivants, un désir jamais rassasié de s’exprimer dans le travail, une volonté de créer son activité, d’avoir une situation tout en ayant un cadre idéal pour voir s’épanouir et grandir ses enfants. De l’autre des besoins à subvenir, des ressources utilisables, des territoires tout ou partie désertés avec leur potentiel à y vivre au-delà d’une simple utilisation en tant que cité dortoir.

un business-plan pour chaque ville ou village

Plus concrètement, imaginer que chaque village, commune ou plus grand territoire se donne comme objectif de retrouver sa qualité de vie et de développer son économie locale. Pour cela, il identifierait les besoins: la présence d’artisans des métiers de bouche et de la construction, le nombre de familles nécessaires pour réouvrir les classes de l’école, et le nombre de familles nécessaire pour assurer à chaque professionnel suffisamment de débouchés.

Et il y aurait l’Etat qui aurait cette fabuleuse idée que chacun puisse toucher une partie de son salaire en monnaie locale afin de progressivement bouger le curseur vers les achats locaux. Des personnes en recherche d’emploi pourraient être intéressées à toucher une allocation chômage en monnaie locale afin de plus facilement retrouver un projet de vie tandis que plus les monnaies locales seraient utilisées, plus la relocalisation prendrait de l’ampleur..

un réseau social national, véritable club de rencontres entre familles et territoires

Il ne manquerait alors plus qu’un seul ingrédient, un réseau social qui fasse se rencontrer les familles et territoires. Chaque personne ayant ainsi le rêve de changer de vie choisirait ainsi les critères définissant au mieux son projet personnel afin d’être mis en relation avec les territoires où il trouverait sa place.

Au fur et à mesure de l’évolution des offres et des demandes, les projets pourraient se lancer avec l’appui des collectivités locales et régionales afin de plus facilement garantir les financements. Lorsque suffisamment de familles seraient prêtes à faire le pas et repeupler un territoire, commencerait alors un processus de plusieurs mois visant à constituer en groupe ces projets par des méthodes collaboratives déjà bien développées dans des habitats groupés évoqués ci-dessus.

Sur le même principe existe l’épatante initiative de TF1, SOS Villages, dont vous pouvez consulter les annonces à http://www.lci.fr/sos-villages !

Les villes vertes du 21ème siècle

Les voitures autonomes

La voiture autonome telle qu’elle est pensée aujourd’hui est une fausse bonne idée, avec à la base, une incohérence majeure entre le désir de préserver un conducteur individuel qui n’en est plus un – tandis qu’il est remplacé par une machine – , et la nécessité d’assurer la cohérence du transport au niveau collectif par ces voitures automatisées en concurrence aveugle les unes avec les autres.

Bref, une usine à gaz en perspective dès lors que le problème n’est pas pris par le bon bout avec le bon paradigme. C’est ainsi que le cas de la gestion des accidents relève de l’impossible ou de l’inacceptable: dans le cas où un accident ne peut être évité, comment permettre à un logiciel de choisir de favoriser une solution préservant un conducteur plutôt que d’autres personnes impliquées, si jamais un choc frontal n’a pu être suffisamment anticipé ou contré ?

la conscience: question clef de l’Intelligence Artificielle

Et il n’y a pas que ces cas particuliers qui remettent en cause à eux-seuls les projets actuels de voitures autonomes. En termes de conception de ces solutions technologiques, la conduite autonome ne demande pas seulement à implémenter des algorithmes dans des logiciels afin de gérer un nombre considérable de situations possibles, mais relève en réalité de la question de la conscience. C’est donc une suite sans fin que de vouloir repousser cet enjeu en multipliant exponentiellement les cas particuliers à résoudre, ouvrant à chaque fois un nouveau champ de complexité pour s’échouer sur une extrême complication.

C’est sur ce point que l’Intelligence Artificielle achoppait dans les années 1980 avant qu’elle ne s’efface pour longtemps de l’esprit du grand public mais aussi des objectifs à financer. Et cela, après qu’ait été annoncé des machines qui rivaliseraient avec l’homme en quelques années. Cela a discrédité la discipline pour longtemps mais cela a visiblement été oublié et aujourd’hui, de nouveau, la même erreur se reproduit.

Pour s’en convaincre simplement, imaginez, d’un côté, confier votre voiture à un enfant sur un circuit automobile. Et vous pouvez alors être certain qu’il la conduira parfaitement au bout de quelques heures. Et de l’autre côté, confiez ce même problème à Google, Audi et Apple après avoir investi des centaines de millions de dollars, mis en place des équipes dédiées au problème. Et bien, vous obtenez de moins bons résultats. En gros, le premier gamin venu fait mieux en quelques minutes que des équipes aux moyens colossaux pendant des années!

Parce que le véritable enjeu de l’apprentissage bloque sur une question théorique qui est précisément la capacité à effectuer des jugements synthétiques, soit d’opérer la synthèse pour produire de nouveaux concepts.

Une vraie solution avec les flux de voitures automatisées

En changeant la granularité du problème et en gérant l’ensemble des voitures plutôt que les voitures prises une par une, il devient non seulement plus simple mais de surcroît, des bénéfices supplémentaires considérables peuvent en être tirés.

En ayant la connaissance des trajets à effectuer, il devient beaucoup plus facile d’assurer le covoiturage, de fluidifier le trafic en synchronisant les flux et en les répartissant mieux sur les routes principales et secondaires, en affectant dynamiquement les voies dans un sens ou dans un autre, ….

Une fois le trajet effectué, chaque voiture se transformerait en taxi autonome pour servir à d’autres personnes et permettre ainsi de réduire considérablement le stationnement ainsi que le nombre de voitures nécessaires pour la population.

Dès lors, à l’image des voies uniques de chemin de fer où les trains se croisent en gare ou sur des zone de croisement, il devient possible de n’utiliser qu’une seule des deux voies de chaque rue. Les véhicules passeraient ainsi dans un sens et dans l’autre sur la même voie en se croisant sur des zones de dépassement.

C’est l’optimisation du système informatique qui en gérant ces contraintes permettrait d’assurer le fonctionnement aussi bien dans les cas simples que dans les cas plus complexe où des véhiculaires prioritaires comme les ambulances ou pompiers auraient à se déplacer au maximum de la vitesse possible.

Un tel projet signifierait tout simplement le renouveau de ces grandes villes qui échangerait à bon escient la moitié de leur bitume contre des espaces verts, pistes cyclables, jeux pour enfants, potagers urbains…

Et bien d’autres bénéfices sont décrits dans l’article consacrée à ce grand projet.

Les blocages à surmonter

Systématiquement des bâtons sont mis dans les roues des Français pour des raisons absurdes au mieux justifiées pour préserver l’intérêt de lobbys, ou au pire, pour parfaire la dictature de politiques qui veulent soumettre les populations,

Les mentalités ont été affectées considérablement.

Et la vérité, c’est que la vie n’est pas faite pour s’ennuyer !

Deuxième handicap, et il est encore plus considérable, aucun grand projet n’a vu le jour dans notre pays depuis le Général de Gaulle avec l’Airbus, le TGV ou même des villes balnéaires comme Cap d’Agde créées de toutes pièces pour offrir des vacances à un plus grand nombre de Français.

Troisièmement, la technologie avance en innovant mais elle n’en a pas le monopole. Et en politique, comme Jean-Luc Mélenchon aurait pu l’écrire sur ce blog, choisir de faire un projet, ce n’est pas seulement calculer combien cela coûte mais aussi considérer ce que cela rapporte. Et pour cela, il faut aussi croire en quelque chose qui nous dépasse, un avenir dont la finalité ne peut être qu’une dimension nouvelle à une existence moins portée sur le matériel à travers notre aventure sur cette Terre.

Cette Terre, planète à partager plus que jamais en en rédécouvrant la richesse et en la préservant. Les trois projets présentés vont dans ce sens.

Bien entendu, faire évoluer notre société est complexe. Le mot système qui est employé l’est justement, car il rappelle qu’il s’agit d’un fonctionnement mécanique de règles sociales, juridiques, financières et aussi émanant d’une éducation commune dont il faudra parfois s’affranchir tout en en comblant les lacunes.

Et amorcer un changement dans l’état d’esprit. Nous libérant de la culpabilisation qui nous fait croire que rien n’est possible pour soi-disant assurer l’ordre social tandis qu’en réalité il ne s’agit plus que pérenniser les intérêts d’une caste d’arrogance. Et nous tourner vers un monde d’adultes assumant leurs responsabilités, vivant leurs rêves d’enfants et changeant le monde avec une adolescente impétuosité.

De grands projets pour éviter le chaos

Le gouffre politique

Notre pays n’a jamais été au plus mal aux yeux de tous, et le débat du second tour en a été le point d’orgue: la véritable officialisation d’un désastre politique où la basse polémique s’impose totalement après une disparition complète du débat d’idées. Un débat de projets enterré particulièrement par un François Fillon moralement en-dessous de tout et une presse n’ayant que trop fait de la misère politique son pain blanc quotidien. Aucun des deux candidats finalistes n’a su imposer avec conviction une vision qui aurait tu les critiques de son opposant. Plutôt que de s’en tenir à leur guerre de mots, présenter avec conviction des projets aurait pu rendre honteux les arguments opposés. Des projets comme ceux proposés dans l’article suivant.

Parce qu’en imaginant se placer dans un futur que chacun espère pour ses enfants, que retiendrait-on de ce début du 21ème siècle ? Que Marine le Pen a mis un tarif à tous les banquiers, ou qu’en faisant un tour de passe-passe, deux soustractions et une addition, Emmanuel Macron aurait réussi à transformer une baisse de revenus des retraités aisés en un financement miracle pour le retour à la prospérité économique ? Et cela, après tant d’autres calculs similaires par les candidats successifs aux présidentielles depuis moultes années ?

Marine le Pen n’est que trop l’héritière d’une culture de la seule critique tandis qu’Emmanuel Macron en est toujours à se prendre pour un 1er de classe bien qu’il ne réalise pas combien il est loin d’avoir réussi son examen de Ministre de l’Economie. La libéralisation des transports en autocars est le seul exemple jamais repris comme succès de son exercice.

Une culture de l’action par le courage d’entreprendre face aux lobbys et l’argent facile

Non, les problèmes de la France ne sont pas à résoudre un par un comme les élites auto-proclamées et ignorantes le prétendent. Et avec comme seul artifice d’efficacité un sentiment de supériorité ancrée et entretenu par une culture de l’argent facile. Une politique détournée par des lobbys au détriment de la démocratie et de ses valeurs, et soi disant pour préserver l’emploi. Avec les exemples des assurances et des lois faites sur mesure, des banques renflouées par des générations de contribuables, un droit du travail esclavagiste, des grandes entreprises pratiquant le harcèlement moral pour licencier à grande échelle, de la vente à la découpe de notre industrie, du délit de marchandage dans les SSII pour l’ingénierie, etc.

Résoudre un par un les problèmes revient à donner un verre de vin à un alcoolique lorsqu’il a un souci. A court terme, il y a l’illusion d’avoir progressé tandis qu’en réalité, la situation se détériore et il devient de plus en difficile de s’y retrouver. C’est en créant des solutions innovantes que les problèmes disparaissent et que de nouvelles perspectives sont offertes. Le jour où la voiture a été inventé, il devenait inutile d’optimiser son vélo, de fabriquer des pare-pluies aérodynamiques pour les cas d’averses ou d’envisager des modèles de bicyclette 10 personnes pour aller au travail en commun tout en changeant la législation routière après des débats pléthoriques.

L’ignorance de la théorie comme l’absence de pratique

Pourquoi vouloir imposer de réduire la politique française à la seule gestion de l’existant par la variation de quelque paramètres ? Comment supporter encore que l’essentiel de nos dirigeants ou collaborateurs politiques soient issus du même moule de Sciences Po et ne savent pas penser le réel. Des politiques qui n’ont jamais créé d’entreprise ni réalisé des projets mais été placés à des postes de dirigeants sans savoir travailler la matière des domaines de leurs activités. Ils ne seront donc jamais capables de lancer de grands projets car ils n’en ont ni les compétences, ni l’expérience, et encore moins la culture.

Entre l’ignorance des vrais enjeux théoriques du changement et l’absence totale de pratique de nos politiques à développer des projets,  cela devient difficile de faire pire en restant autant dans le passé, et il y a finalement de quoi être optimiste quant à la capacité à accélérer pour faire évoluer notre pays une fois que s’amorcera le changement.

Une politique de grands projets

Ce sont des vraies solutions d’avenir qui simplifieraient notre société en rendant obsolètes les problèmes. Soit aller vers des réussites plutôt que prétendre vouloir éviter des échecs. Et nous propulser vers une vie digne de ce nom où liberté rime avec capacité à penser et agir par soi-même, et aussi à plusieurs.

Et pour nous faire entrer dans un nouveau siècle qui offre une nouvelle aventure de vie alors même que nous avons dépassé les contraintes matérielles par le progrès technique. Une aventure pour vivre plus intensément en mettant en exergue la question de la finalité au centre de tous nos choix et actions. C’est-à-dire vivre dans une société qui fasse de la question existentielle non pas un tabou mais au contraire une richesse.

Très concrètement, ce sont trois projets qui sont proposés dans l’article suivant afin d’amorcer ce changement de perspective.

Puy du Fou: hymne à la créativité et au local

En discutant avec les vieux vendéens, toujours très avenants, c’est toujours amusant d’entendre dire « Oh, mais mes enfants sont bien loin désormais » tandis que la personne vous précise qu’ils sont en réalité tout au plus à une vingtaine de kilomètres … Le village d’à côté pour un mariage, c’était déjà beaucoup, alors 20 km, cela devint le bout du monde ! Le patois est encore présent et ceux qui s’occupent de ces personnes âgées le savent bien. Et son accent perdure y compris pour les plus jeunes générations. Globalement, on peut dire sans se tromper que les vendéens sont très attachés à leur région, leur village.

Et s’il doit y avoir un champion du local en Vendée, c’est bien le Puy du Fou. C’est un lieu incontournable et élément moteur, partie prenante et symbolique du développement de la Vendée, économique et aussi sociale. Une Vendée aux caractères bien spécifiques marqués par des temps révolus.

En visite en ce tout début de mai au sein de ce parc, c’est vraiment une occasion unique d’entrer dans un spectacle vivant, celui de notre Histoire et aussi celui de la Nature.
Un premier moment de théâtre avec des combats de capes et d’épées augure d’une incroyable créativité déployée sur une scène aux facettes multiples. Il y a une féerie d’eau et de lumières, des chevaux rendus incandescents dans le noir, crinières déployées, courant à la fois librement et selon le dessein de la trame. Et aussi multitudes de cascades et clin d’oeil historiques.
Au milieu de jardins aussi divers qu’originaux, comme ceux présentant les fables de la Fontaine au moyen d’automates, il y a aussi une grande adaptation au site naturel et vallonné, jusque dans ces détails de pâquerettes préservées de la tonte de l’herbe, et du broyat issu de la taille des arbres sur place.

Commun à de nombreux parcs d’attractions, le spectacle des oiseaux est sans commune mesure. Et cela, par la diversité, le nombre d’espèces et leur cohabitation, par son site en château fort, à l’ambiance moyenâgeuse, et aussi par la poésie exprimée à travers le jeu des actrices. Le décor mouvant se transformant au fur et à mesure du spectacle, c’est vraiment l’occasion de vivre un rêve les yeux ouverts, et sans oublier ces belles voix enchanteresses.

Dans la grande arène romaine, le combat sur l’histoire incroyable du Quo Vadis (où vas-tu ?) peut faire craindre qu’il ne soit à double tranchant. Le sentiment de foule exacerbée est pourtant mené avec tact avec les Ohla et sans tomber dans le voyeurisme sanglant. A cette exception du combat où certains préfèrent toutefois détourner le regard lorsque des combattants tombent après un coup d’épée. Une exception pourtant de mise tandis que cette histoire vieille comme le monde n’est pas sans rappeler ni certains événements tragiques du terrorisme ni notre société d’aujourd’hui.
C’est la fin de la domination romaine entrainée dans sa chute par des politiques nombrilistes sans plus d’autre vision. Politiques prospérant dans la cupidité, le mensonge et la cruauté, et face au risque d’une mouvance populaire de chrétiens et d’une foi inspirant l’inquiétude. Citoyens qu’ils s’acharnent à ne pas vouloir écouter dans leurs aspirations. Et il n’y a pas à en douter que le discours est fait sur mesure bien sûr pour narrer cette histoire mais aussi directement s’appliquer à la politique actuelle. Avec cette mise en exergue du fait religieux, le Puy du Fou est bien à l’image de la Vendée, de sa force comme de ses souffrances.

L’attraction de la légende du roi Arthur est tout aussi époustouflante. Le site est celui d’un château avec un grand plan d’eau, un bateau et des surprises qui ne sont pas des effets spéciaux, et pour cause, puisqu’ils se passent sous nos yeux et sans aucun montage video !
C’est vraiment l’occasion de s’ouvrir complètement pour s’amuser en famille, entre amis, libérer son enthousiasme sur l’exemple de cette invraisemblable créativité, le travail réellement titanesque entrepris sur ce site. Et de rêver une dernière fois le soir sur le spectacle eaux, sons, musiques, lumières et feux sur un lac. D’avoir l’esprit en vacances avant que celles-ci ne commencent réellement. De ce point de vue, le Puy est bien un exemple de niveau mondial pour montrer comment « le local, c’est fantastique ! ».
Et sans oublier le site des artisans au sein d’un village du Moyen-Age en partie reconstitué. Un Moyen-Age où l’artisanat n’avait jamais été si prospère, si endémique avec les ressources de la terre comme l’argile, le fer ou la silice du sable pour le verre, mais aussi où les hommes étaient capables de ces prodiges incroyables que ce sont les cathédrales, avec leur capacité à croire en quelque chose qui les dépasse par l’espace et les dimensions des monuments, le temps et les générations pour achever les ouvrages, et le dessein à travers sa finalité.

1968 est apparu peut-être comme le choix entre la mondialisation des grandes entreprises et le retour à l’âge de pierre où l’on ne vivrait que d’amour et d’eau fraîche (et des chèvres ou du futur RMI 😉 ), en 2018, peut-être ce sera le choix entre la chute sanglante de l’empire des Egos et la remise au goût du jour d’un Moyen-Age connecté, d’une relocalisation mondialisée en open-source ?! où chacun a sa place, redevient artisan au sein d’une communauté locale qui réapprend à travailler et vivre ensemble, dans un monde où l’homme retrouve la Nature pour mieux redécouvrir la sienne.

Le premier projet à lancer pour sauver notre planète

C’est en discutant avec un ancien d’Airbus au sujet des avions à décollage vertical que j’ai repensé à ce film de Luc Besson, le 5ème Elément.

On y voit une ville futuriste aux voitures volant et se croisant en 3 dimensions, dans les airs, au milieu des buildings.

Retenons-en un instant le principe pour imaginer ce que que serait une ville comme Paris dans quelques années avec des voitures autonomes.

L’usage exclusif de taxis et voitures autonomes

Pour y parvenir, les constructeurs automobiles français produiraient des voitures hybrides essence/électrique à conduire classiquement mais aussi capables d’être guidées par GPS et sans conducteur. L’idée, c’est que ces voitures autonomes soient plus que de simples véhicules de test. L’idée, ce serait qu’il n’y ait plus que des véhicules de ce type au sein des grandes agglomérations. Dès qu’une voiture hybride franchirait l’entrée d’une ville comme Bordeaux ou Paris – ou de son centre ville dans un premier temps -, un système de régulation informatique prendrait le contrôle.

En fonction de sa destination et de l’heure d’arrivée souhaitée – urgente, professionnelle, rapide, croisière, touristique ou détente pour discuter -, d’autres personnes seraient potentiellement accueillies sur le chemin, en plus ou moins grand nombre.

Comme ces voitures seraient obligatoirement électriques, la pollution disparaîtrait dramatiquement. Et leur nombre important décroîtrait pareillement en raison d’un partage massif de leurs utilisations.

Dès qu’un conducteur arriverait à destination, sa voiture serait rechargée dans la station la plus favorable et pourrait être sous-louée pour servir à d’autres personnes. Le soir, ce conducteur la retrouverait au même endroit ou après un changement de voiture sur le chemin de sa destination.

La réduction du traffic et de la pollution

Avec un bien meilleur taux de remplissage des voitures, l’utilisation automatisée d’itinéraires de délestage, l’optimisation du trafic avec des feux à la fréquence adaptée, il n’y aurait plus de bouchons non plus. Il y aurait ce contraste de voitures roulant beaucoup moins vite tout en voyant leur vitesse moyenne augmenter considérablement puisque le trafic serait plus fluide. Plus jamais l’automobiliste attendrait à un feu s’il n’y a ni piétons sur le passage clouté ni véhicules empruntant la voie perpendiculaire.

Du coup, il y aurait moins de risques pour les piétons et les feux réagiraient avec plus d’efficacité à leurs demandes.

Les bénéfices indirects sur la vie quotidienne

C’est tout d’abord la santé qui y gagnerait à la fois par absence de pollution provoquée notamment par les particules fines mais aussi par un mode de vie considérablement amélioré et incitant sans prise de risque aux déplacements verts à pieds et en vélo.

Et il y aurait aussi une autre conséquence: il n’y aurait plus de vols dans les villes. Comment en effet dévaliser une banque avec une voiture dont un système informatique a le contrôle et peut décider à tout moment de vous déposer devant le commissariat le plus proche ? En terme de sécurité, il y aurait aussi un impact énorme tandis que les véhicules pourraient relayer des informations sur d’éventuels dangers de manière coordonnée en les transmettant au même système informatique de contrôle.

Cela rendrait obsolète le contrôle du suivi de certains règlements puisqu’ils seraient respectés de fait: non seulement les vitesses de circulation mais aussi l’usage des parcmètres ou les priorités de stationnement pour les handicapés. Il serait toujours possible de se garer puisque l’éventuel surplus de voitures issues de l’extérieur de Paris resteraient dans les parkings relais, où à peine descendu de voiture, le conducteur pourrait reprendre une voiture autonome l’emmenant dans la ville. Il n’y aurait donc plus à payer pour le stationnement. Ce principe d’utilisation de voitures partagées aurait les possibles exceptions nécessaires, notamment pour les artisans qui ne peuvent qu’utiliser leurs véhicules professionnels.

Quant aux véhicules prioritaires tels ceux de SAMU, ils pourraient aussi rejoindre très rapidement les hôpitaux tandis qu’un algorithme spécifique du système informatique gérerait à cet effet les flux concurrents de voitures.

La ville du 21ème siècle

Mais le plus gros impact serait sur la transformation de la ville. Sur l’exemple des lignes ferroviaires, la plupart des rues seraient en simple voie. A ceci près qu’elles pourraient être empruntées dans les deux sens. Selon sa longueur, au point médian entre deux carrefours, chaque rue pourrait avoir une zone de croisement et/ou de parking, un peu comme pour une gare de train située sur une ligne de chemin de fer à voie unique. C’est le système informatique qui permettrait à la voie à tout moment d’être dans un sens ou dans l’autre selon par exemple qu’il s’agit d’un début de journée ou d’une fin de journée. Avec le grand nombre de places de parking devenues inutiles et la disparition d’un grand nombre de double sens dans les rues, les villes deviendraient des paradis pour les cyclistes et les piétons.

Et les bords d’immeubles pourraient même accueillir les petits potagers dont se sont mis à rêver les citadins. Tandis que les effets du changement climatique commencent à se faire sentir, le remplacement d’un pourcentage conséquent de béton au sein des villes par un sol naturel participera à fixer l’eau dans le sol, diminuer l’impact des inondations lors de pluies torrentielles, capter la chaleur, rafraîchir l’atmosphère grâce aux arbres et végétaux, commencer à restaurer une flore et une faune locales avec notamment de nouvelles espèces d’oiseaux aux habitats rendus de nouveaux possibles, etc.

En réduisant le niveau d’eau atteint lors des intempéries, il deviendrait aussi possible de diminuer le seuil des trottoirs, voire même de les faire disparaître, et ainsi de transformer radicalement la vie des handicapés et personnes âgées ou malvoyantes.

Quant aux travaux de voirie, il ne serait plus nécessaire de casser à grand fracas de grandes surfaces en béton. Et ils seraient considérablement simplifiés, voire rendus inutiles tandis que la capacité des réseaux d’eaux pluviales pourrait être diminuée ainsi que celles des eaux usées au moyen d’espaces de phyto-traitement agrémentant les jardins sur le même principe que pour les piscines naturelles.

Un nouveau vivre-ensemble sur les déplacements

Avec les économies que ce système engendrerait par son optimisation drastique de l’usage des voitures, les métiers de taxi tels que nous les connaissons seraient sans doute voués à disparaître mais d’autres emplois et services seraient créés. Rompant avec l’individualisme des voitures, des minibus autonomes d’une dizaine de personnes, déjà commercialisés en 2014, pourvoiraient aux trajets les plus empruntés dans la ville. Et un accueil sur ces déplacements plus ou moins longs serait un élément important afin d’effectuer des animations ou offrir des services. Par exemple, il pourrait être imaginé que l’augmentation considérable de la proportion de bus publics et le confort de conduite liée à la régulation puissent permettre d’offrir des services publics au sein même des bus. Ainsi, non seulement, il serait possible de ne plus avoir de voiture mais aussi de solliciter la réponse à un besoin. Cela pourrait être par exemple, de retrouver la la commande pour ses courses ou une livraison.

La fluidité du transport serait telle que le confort dans les déplacements serait considérablement amélioré. Certains de ces bus pourraient ainsi avoir une fonction de restauration intégrée permettant à la fois de déjeuner tout en se rendant sur son prochain lieu de rendez-vous. Lors d’événements, des navettes seraient affectées dynamiquement aux maillons importants du réseau afin d’éviter les files de voitures. Du fait des économies considérables en paiement de parking, du temps gagné et du partage de ressources, le coût des transports serait considérablement abaissé.

L’enjeu de la sécurité des personnes

Du fait de la gestion de l’ensemble des véhicules, il n’y aurait plus de risques d’avoir un accident ou de retrouver sa voiture abimée par une personne qui l’aurait empruntée puisque c’est le même système informatique qui se charge de la conduire. Et en connaissant donc les positions de tous les véhicules à tout instant.

Contrairement aux projets de voitures autonomes où les véhicules sont gérés individuellement et sans logique commune, gérer des taxis autonomes est non seulement considérablement plus simple mais surtout réalisable, ce qui n’est clairement pas prouver dans le cas des voitures autonomes.

Reste les enjeux de sécurité vis à vis des piétons: les systèmes de détection développés pour les voitures autonomes seraient utilisés, les feux réagiraient beaucoup plus rapidement aux demandes des piétons et le système informatique éviterait par construction les incivilités particulièrement en s’arrêtant aux feux et respectant les vitesses. Evidemment, un ordinateur ne boit pas d’alcool. D’autre pat, dans un monde connecté, on peut imaginer qu’en cas de situation de détresse, les portables des personnes présentes à proximité puissent lancer des alertes. La personne à la place conducteur resterait vigilante et pourrait intervenir en cas d’urgence soit en déclenchant un arrêt d’urgence de son véhicule, soit en reprenant le contrôle du véhicule. Même lors d’un tel arrêt d’urgence, le système informatique aurait la possibilité d’intervenir auprès des autres véhicules pour gérer la situation, voire faciliter l’arrivée de secours en cas d’accident si malgré tout cela survenait. La sécurité serait sans aucun doute meilleure qu’aujourd’hui vis-à-vis des piétons, mais les accidents resteraient possibles.

Les conditions juridiques pour y parvenir

Pour que cela soit faisable, il faudrait simplement faire voter une loi qui amène les constructeurs automobiles à réserver une place pour un module optionnel au sein de chaque véhicule afin de lui permettre d’avoir une conduite autonome. Module qui deviendrait obligatoire jusqu’à renouveler un nombre suffisant de véhicules citadins y compris en proposant des incitations fiscales. Ce nombre critique serait bien moindre que celui de tous les véhicules roulant en même temps dans Paris, et bien sûr à l’exclusion de ceux garés qui ne servent à rien… Ces véhicules hybrides devraient être pourvus d’une boite de vitesse et d’un système de freinage régulés par électronique. Quant aux véhicules polluants, ils resteraient en périphérie et le covoiturage autonome et automatisé garantirait de réaliser les trajet souhaités.

Quant aux solutions de nos gouvernants, il serait temps de les oublier: la circulation les jours pairs ou impairs selon sa plaque d’immatriculation, éliminer le diesel après l’avoir incité pendant des décennies, ou encore interdire les véhicules anciens dont la plupart ne polluent probablement pas plus que les neufs. Tous ces beaux dossiers prioritaires pourraient être recyclés en papier brouillon. Nul besoin non plus d’attendre que Google lance un tel projet pour nous en France avec sa voiture autonome.

La faisabilité technique

Développée il a plus de 30 ans essentiellement par des ingénieurs et élèves-ingénieurs de la junior-entreprise d’une école bordelaise, un système de synchronisation des feux  fut et reste très démonstratif sur le sujet, et depuis bien longtemps. Pour convaincre les prospects lors de démonstrations à Bordeaux, ceux-ci étaient invités près des quais de la ville, et devant eux, le système de régulation était débranché et les bouchons se développaient, avant bien de rebrancher de nouveau la supervision et de voir les flux automobiles redevenir réguliers, et convaincre de futures villes utilisatrices.

A l’avenir

Avec l’exigence écologique qui s’impose à tous, il s’agirait bien là d’une évolution majeure dans la prise en compte du défi de la pollution, de l’emprise des routes en ville, la réintégration d’espaces verts sur des rues passant de deux voies à une mais aussi la possibilité de plus d’échanges et d’innovations sociales.