Des logements sociaux développant les habitats partagés de demain
Construire selon les normes écologiques en isolant ou utilisant les énergies renouvelables est une exigence première pour des logements sociaux financés par un Etat qui se doit de donner l’exemple. Mais il est surtout possible d’aller bien au-delà.
Il s’agirait de construire des logements sociaux d’un nouveau genre qui auraient une surface par habitant plus faible, et un coût par conséquent amoindri, tout en offrant un plus grande qualité de vie alors que bien des équipements seraient partagés par les habitants.
Machines à laver et sèche linges seraient ainsi dans une buanderie commune et disparaîtraient des logements. Avec l’effet induit de permettre que ces machines performantes soient fabriquées par des PME relocalisées en France. Entreprises qui assortiraient leurs machines d’une garantie et d’un contrat de maintenance sur plus de dix ans.
Le matériel de bricolage serait disponible pour être prêté ainsi que par exemple, des matériels audio-vidéo ou de jeux. Une salle commune servirait pour se retrouver à plusieurs, à déjeuner ou dîner régulièrement, mais aussi regarder des films sur un écran plus grand. Bien entendu, des emplois de concierge seraient recréés et la sécurité des lieux ne serait plus un enjeu. Les courses pour les denrées alimentaires pourraient être groupées, permettant ainsi de réduire drastiquement le coût écologique du transport, libérant les familles de cette relative corvée.
Les abonnements en ligne fixe seraient partagés et un réseau local informatique permettrait d’échanger plus facilement les documents, données, et films entre les familles.
Les enfants pourraient aussi être emmenés collectivement à l’école ou sur leurs lieux d’activités extra-scolaires. Quant aux personnes âgées, intégrées dans un cadre plus collectif, elles retrouveraient plus de compagnie et aussi la possibilité de continuer à se rendre d’autant plus utile à la collectivité.
En ayant diminué la surface et rendu possible ces mutualisations, le coût de la vie s’en verrait considérablement diminué pour ces habitants.
La vie sociale trouverait une nouvelle granularité entre la vie de famille – dite privée – et la vie en société – dite publique -, où la liberté de choix de chacun fixerait son degré d’implication dans le collectif.
Cette culture, son potentiel à se développer serait peut-être étonnament beaucoup plus considérable dans les banlieux ou les campagnes, en opposition avec les villes, où l’individualisme a cédé depuis longtemps face à un esprit grégaire qui en constitue paradoxalement le fondement.
Faire de la France une startup: le 1er réseau social mondial pour relocaliser et faire fondre le chômage !
Faire de la France une startup, c’est ce que Jean-Luc Mélenchon dénonçait dans le projet d’Emmanuel Macron. En prétextant que la France n’était pas une entreprise et ne pouvait s’y réduire. Et pourtant, poussons l’idée un peu plus loin …
D’un côté, les Français avec leurs rêves enfouis ou bien vivants, un désir jamais rassasié de s’exprimer dans le travail, une volonté de créer son activité, d’avoir une situation tout en ayant un cadre idéal pour voir s’épanouir et grandir ses enfants. De l’autre des besoins à subvenir, des ressources utilisables, des territoires tout ou partie désertés avec leur potentiel à y vivre au-delà d’une simple utilisation en tant que cité dortoir.
un business-plan pour chaque ville ou village
Plus concrètement, imaginer que chaque village, commune ou plus grand territoire se donne comme objectif de retrouver sa qualité de vie et de développer son économie locale. Pour cela, il identifierait les besoins: la présence d’artisans des métiers de bouche et de la construction, le nombre de familles nécessaires pour réouvrir les classes de l’école, et le nombre de familles nécessaire pour assurer à chaque professionnel suffisamment de débouchés.
Et il y aurait l’Etat qui aurait cette fabuleuse idée que chacun puisse toucher une partie de son salaire en monnaie locale afin de progressivement bouger le curseur vers les achats locaux. Des personnes en recherche d’emploi pourraient être intéressées à toucher une allocation chômage en monnaie locale afin de plus facilement retrouver un projet de vie tandis que plus les monnaies locales seraient utilisées, plus la relocalisation prendrait de l’ampleur..
un réseau social national, véritable club de rencontres entre familles et territoires
Il ne manquerait alors plus qu’un seul ingrédient, un réseau social qui fasse se rencontrer les familles et territoires. Chaque personne ayant ainsi le rêve de changer de vie choisirait ainsi les critères définissant au mieux son projet personnel afin d’être mis en relation avec les territoires où il trouverait sa place.
Au fur et à mesure de l’évolution des offres et des demandes, les projets pourraient se lancer avec l’appui des collectivités locales et régionales afin de plus facilement garantir les financements. Lorsque suffisamment de familles seraient prêtes à faire le pas et repeupler un territoire, commencerait alors un processus de plusieurs mois visant à constituer en groupe ces projets par des méthodes collaboratives déjà bien développées dans des habitats groupés évoqués ci-dessus.
Sur le même principe existe l’épatante initiative de TF1, SOS Villages, dont vous pouvez consulter les annonces à http://www.lci.fr/sos-villages !
Les villes vertes du 21ème siècle
Les voitures autonomes
La voiture autonome telle qu’elle est pensée aujourd’hui est une fausse bonne idée, avec à la base, une incohérence majeure entre le désir de préserver un conducteur individuel qui n’en est plus un – tandis qu’il est remplacé par une machine – , et la nécessité d’assurer la cohérence du transport au niveau collectif par ces voitures automatisées en concurrence aveugle les unes avec les autres.
Bref, une usine à gaz en perspective dès lors que le problème n’est pas pris par le bon bout avec le bon paradigme. C’est ainsi que le cas de la gestion des accidents relève de l’impossible ou de l’inacceptable: dans le cas où un accident ne peut être évité, comment permettre à un logiciel de choisir de favoriser une solution préservant un conducteur plutôt que d’autres personnes impliquées, si jamais un choc frontal n’a pu être suffisamment anticipé ou contré ?
la conscience: question clef de l’Intelligence Artificielle
Et il n’y a pas que ces cas particuliers qui remettent en cause à eux-seuls les projets actuels de voitures autonomes. En termes de conception de ces solutions technologiques, la conduite autonome ne demande pas seulement à implémenter des algorithmes dans des logiciels afin de gérer un nombre considérable de situations possibles, mais relève en réalité de la question de la conscience. C’est donc une suite sans fin que de vouloir repousser cet enjeu en multipliant exponentiellement les cas particuliers à résoudre, ouvrant à chaque fois un nouveau champ de complexité pour s’échouer sur une extrême complication.
C’est sur ce point que l’Intelligence Artificielle achoppait dans les années 1980 avant qu’elle ne s’efface pour longtemps de l’esprit du grand public mais aussi des objectifs à financer. Et cela, après qu’ait été annoncé des machines qui rivaliseraient avec l’homme en quelques années. Cela a discrédité la discipline pour longtemps mais cela a visiblement été oublié et aujourd’hui, de nouveau, la même erreur se reproduit.
Pour s’en convaincre simplement, imaginez, d’un côté, confier votre voiture à un enfant sur un circuit automobile. Et vous pouvez alors être certain qu’il la conduira parfaitement au bout de quelques heures. Et de l’autre côté, confiez ce même problème à Google, Audi et Apple après avoir investi des centaines de millions de dollars, mis en place des équipes dédiées au problème. Et bien, vous obtenez de moins bons résultats. En gros, le premier gamin venu fait mieux en quelques minutes que des équipes aux moyens colossaux pendant des années!
Parce que le véritable enjeu de l’apprentissage bloque sur une question théorique qui est précisément la capacité à effectuer des jugements synthétiques, soit d’opérer la synthèse pour produire de nouveaux concepts.
Une vraie solution avec les flux de voitures automatisées
En changeant la granularité du problème et en gérant l’ensemble des voitures plutôt que les voitures prises une par une, il devient non seulement plus simple mais de surcroît, des bénéfices supplémentaires considérables peuvent en être tirés.
En ayant la connaissance des trajets à effectuer, il devient beaucoup plus facile d’assurer le covoiturage, de fluidifier le trafic en synchronisant les flux et en les répartissant mieux sur les routes principales et secondaires, en affectant dynamiquement les voies dans un sens ou dans un autre, ….
Une fois le trajet effectué, chaque voiture se transformerait en taxi autonome pour servir à d’autres personnes et permettre ainsi de réduire considérablement le stationnement ainsi que le nombre de voitures nécessaires pour la population.
Dès lors, à l’image des voies uniques de chemin de fer où les trains se croisent en gare ou sur des zone de croisement, il devient possible de n’utiliser qu’une seule des deux voies de chaque rue. Les véhicules passeraient ainsi dans un sens et dans l’autre sur la même voie en se croisant sur des zones de dépassement.
C’est l’optimisation du système informatique qui en gérant ces contraintes permettrait d’assurer le fonctionnement aussi bien dans les cas simples que dans les cas plus complexe où des véhiculaires prioritaires comme les ambulances ou pompiers auraient à se déplacer au maximum de la vitesse possible.
Un tel projet signifierait tout simplement le renouveau de ces grandes villes qui échangerait à bon escient la moitié de leur bitume contre des espaces verts, pistes cyclables, jeux pour enfants, potagers urbains…
Et bien d’autres bénéfices sont décrits dans l’article consacrée à ce grand projet.
Les blocages à surmonter
Systématiquement des bâtons sont mis dans les roues des Français pour des raisons absurdes au mieux justifiées pour préserver l’intérêt de lobbys, ou au pire, pour parfaire la dictature de politiques qui veulent soumettre les populations,
Les mentalités ont été affectées considérablement.
Et la vérité, c’est que la vie n’est pas faite pour s’ennuyer !
Deuxième handicap, et il est encore plus considérable, aucun grand projet n’a vu le jour dans notre pays depuis le Général de Gaulle avec l’Airbus, le TGV ou même des villes balnéaires comme Cap d’Agde créées de toutes pièces pour offrir des vacances à un plus grand nombre de Français.
Troisièmement, la technologie avance en innovant mais elle n’en a pas le monopole. Et en politique, comme Jean-Luc Mélenchon aurait pu l’écrire sur ce blog, choisir de faire un projet, ce n’est pas seulement calculer combien cela coûte mais aussi considérer ce que cela rapporte. Et pour cela, il faut aussi croire en quelque chose qui nous dépasse, un avenir dont la finalité ne peut être qu’une dimension nouvelle à une existence moins portée sur le matériel à travers notre aventure sur cette Terre.
Cette Terre, planète à partager plus que jamais en en rédécouvrant la richesse et en la préservant. Les trois projets présentés vont dans ce sens.
Bien entendu, faire évoluer notre société est complexe. Le mot système qui est employé l’est justement, car il rappelle qu’il s’agit d’un fonctionnement mécanique de règles sociales, juridiques, financières et aussi émanant d’une éducation commune dont il faudra parfois s’affranchir tout en en comblant les lacunes.
Et amorcer un changement dans l’état d’esprit. Nous libérant de la culpabilisation qui nous fait croire que rien n’est possible pour soi-disant assurer l’ordre social tandis qu’en réalité il ne s’agit plus que pérenniser les intérêts d’une caste d’arrogance. Et nous tourner vers un monde d’adultes assumant leurs responsabilités, vivant leurs rêves d’enfants et changeant le monde avec une adolescente impétuosité.